Le calendrier kamite

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Introduction

Le calendrier kamite est le plus ancien des calendriers utilisés au monde actuellement. Il a été inventé par les Noirs de l'Egypte pharaonique. C'est pourquoi il porte l'adjectif kamite, qui veut dire Noir. Les anciens Égyptiens qui ont bâti la puissante civilisation égyptienne étaient des Noirs, et par un geste d'orgueil, ils ont voulu faire savoir à l'humanité leur race. D'ailleurs ils appelaient leur pays Kemet (Terre des Noirs). Toutes les grandes civilisations noires qui ont émergé dans le monde n'ont jamais posé de doute sur leur race. Que ce soit l’Égypte pharaonique, l’Éthiopie, le Mali, le Monomotapa… Dans les représentations des anciens Egyptiens, le Dieu est Noir, suivi des Noirs d’Égypte, puis les Noirs du reste de l’Afrique, avant que le reste de races vienne clôturer la hiérarchie. Les nouvelles organisations kamites ont voulu rester dans cette logique et se qualifient désormais de kamites. L'Afrique est de plus en plus appelé Kemet, qui veut dire pays des Noirs. Les Noirs ont civilisé le monde entier, et leur apport au monde est capital. Ils étaient les premiers à philosopher, à bâtir une Nation. Ils étaient les premiers presque partout. Parmi les héritages qu’ils ont laissés au monde se trouve le calendrier kamite. Il vient d’Égypte pharaonique. C’est l’un des calendriers que l’Egypte utilisait.

Un calendrier basé sur le lever héliaque de l’étoile Sirius

 Chaque peuple a trouvé des moyens de mesurer le temps. Celui de nos ancêtres est basé sur le lever héliaque de l’école Sirius, encore appelé Sigi Tolo ou Dana Tolo par les Dogons, Sothis par les anciens égyptiens ou encore Apha Canis Majoris. C’est l’étoile la plus brillante du ciel vue de la terre. Elle est plusieurs fois plus grande et plus brillante que le soleil. Quand cette étoile est perceptible en même temps que le soleil, on parle du lever héliaque. C’est ce lever héliaque que nos ancêtres les anciens égyptiens ont pris comme repère de notre calendrier. Ce levé héliaque coïncide aussi avec les crues du Nil. On parle de crue quand un fleuve déborde son lit. Presqu’à la même période qu’il y avait levé héliaque, les eaux du Nil débordaient aussi leurs lits. Le calendrier kamite est donc aussi basé sur les crues du Nil.

Les débats autour du nouvel an kamite

 Ceux qui les premiers ont travaillé sur le calendrier kamite ont estimé que le lever héliaque avait lieu à la latitude de Memphis en Egypte le 19 Juillet. Les travaux réalisés en l'an 139 de notre ère ont situé le lever héliaque le 20 juillet. L'essentiel des travaux situent ce calendrier entre le 20 et le 31 juillet. D’autres travaux situent le début du calendrier kamite le 3 Août. Les deux dates ne s’opposent en fait pas. Tout est lié au calendrier sur le lequel on s’appuie. Les premiers chercheurs se sont sûrement basés sur le calendrier julien, mis au pied par Jules César. Le pape Gregorius XIII a mis fin au calendrier julien au XVIe siècle, pour instituer le calendrier grégorien que l’occident utilise aujourd’hui. Il y a un décalage entre les deux calendriers. Le 20 juillet du calendrier julien correspond bien au 3 ou au 4 août du calendrier grégorien. Les observations faites en l'an 2000 situent la vue de l’étoile Sothis entre le 3 et le 4 août. Les observations de 2016 viennent également confirmer la date du 3 août comme le début de l'an kamite. Le lieu d'observation est bien l'Égypte. L'observation faite par les dogons du Mali montre que l’étoile Sothis est observable en même temps que le soleil entre le 12 juillet et le 1er août. Il s’agit ici d’une autre latitude d’observation. Donc la date la plus probable du départ du calendrier kamite, à l’état actuel des recherches, est le 3 août. Mais cette date reste illusoire puisque les anciens égyptiens n’utilisaient pas le calendrier grégorien. Comme nous le verrons plus bas, l’année kamite a 12 mois de 30 jours chacun plus 5 jours épagomènes, ce qui fait 365 jours. Or le calendrier grégorien ajoute une journée après chaque 4 ans à son calendrier. Certaines de ses années ont 366 jours. Donc vu sous cet angle, le lever héliaque ne peut avoir des dates exactes dans le calendrier grégorien. Les années bissextiles de 366 jours décalent continuellement cette date. Si elle est le 3 aout de cette années, après 4 ans, après l’année bissextile, elle sera le aout et ainsi de suite, puisque nos ancêtres ne se servaient pas du calendrier grégorien pour observer le lever héliaque de l’étoile Sothis. Les observations du 3 aout pourront relever plus de la coïncidence. Ceux qui choisissent le 19 juillet et ceux qui choisissent le 3 aout n’ont donc pas tort. Puisque le calendrier kamite est aussi basé aussi sur les crues d’Iterou (Le Nil), et que ces crues ont lieu généralement vers le 19 juillet, nous prenons ici le 19 juillet comme point de départ du calendrier kamite. 

Le cycle de Sothis et la gestion du nouvel kamite et autres fêtes kamites

Le cycle de cette étoile est de 1460 ans. Nos ancêtres se sont rendus compte que cette étoile faisait un tour complet tous les 1460 ans. S'ils ont pu se rendre compte de cette réalité, cela voudrait dire que la civilisation égyptienne ne débute pas seulement en 3200 avant notre ère avec l'unification des deux terres (Haute Egypte et Basse Egypte). Elle est vielle de plus de 15000 ans. Mais notre travail actuel  n’est pas à ce niveau, mais sur le cycle de l’étoile Sothis. Une année normale (année solaire) a 365 jours plus un quart de jour. Le calendrier kamite a 12 mois de 30 jours chacun, plus 5 jours épagomènes, ce qui fait 365 jours. Il reste donc un quart de jour. Le calendrier grégorien absorbe ces quarts de jours tous les 4 ans pour faire une journée. Cette année 2024 a donc 366 jours au lieu de 365, et est appelée une année bissextile. Le calendrier kamite ne reconnait pas d’année bissextile. Le quart de jour de chaque année se rattrape après une période de 1460 ans, et le premier jour de l'an retrouve sa date de départ. Ce cycle est appelé le cycle sothiaque. Pour être plus précis, une année normale (année solaire) a 365 jours plus un quart de jour. Une journée étant de 24 heures, le quart de jours qui reste chaque année est de 6 heures. Ces 6 heures au bout du cycle sothiaque qui est de 1460 ans donnent 8760 heures. En divisant les 8760 heures par 24 heures, on a 365 jours, donc une année entière. C’est pourquoi au bout du cycle sothiaque, nos ancêtres les anciens égyptiens ajoutent une année de plus, pour absorber les 6 heures de chaque année durant le cycle sothiaque de 1460 ans. Le cycle complet est donc de 1461 ans. L’année qui s’ajoute au cycle, nos ancêtres la considèrent comme l’année des divinités, comme une année sacrée.

Nos premiers modèles de calendrier kamite (de la Ligue Associative Africaine et de la LIMARA) s’appuyaient encore sur le calendrier grégorien, tout comme nos fêtes kamites. Ces modèles de calendrier kamite avaient du mal à gérer les années bissextiles du calendrier grégorien, qui ont 366 jours au lieu de 365. Pour combler cette lacune et faciliter une conformité avec le calendrier grégorien, nous avons mis un jour de plus aux années bissextiles, que nous avons appelé Maât, en l’honneur de la déesse de la justice. Mais après réflexion, nous avons décidé de nous émanciper totalement du calendrier grégorien. Nous restons fidèles à la progression de notre calendrier, ce qui nous permet de dater les événements passés. Notre calendrier est créé en -4236, qui est l’année 1. Le calendrier a donc continué, et nous suivrons cette évolution, sans tenir compte du calendrier grégorien. En faisant cette rupture, de changements s’imposent sur les dates de célébration de nos cérémonies. Le repère jusque-là était le calendrier grégorien, et on cherchait une correspondance dans le calendrier kamite. Désormais c’est le contraire qui s’impose. On prend appuie sur le calendrier kamite, et on cherche des correspondances sur le calendrier grégorien. On ne pourra donc plus avoir une journée fixe pour le nouvel an dans le calendrier grégorien. Si le nouvel an 6261 sera le 19 juillet 2024, les prochains nouvel ans varieront dans le calendrier grégorien, mais resteront statiques dans notre calendrier. Ce qui est valable pour le nouvel an kamite l’est aussi pour d’autres cérémonies kamites. Cette logique nous permet de rester fidèles au calendrier de nos ancêtres, c’est-à-dire un calendrier de 365 jours repartis en 12 mois de 30 jours plus 5 jours épagomènes, sans forcer l’ajout d’une journée aux années bissextiles.

Les saisons de l’année kamite

Dans les parties suivantes, nous faisons une présentation générale du calendrier kamite. Ceci se situe dans la même ligne que celles des organisations LEGRATA, 2 HEURES POUR KAMITA, TANGU qui ont beaucoup contribué à la conception du modèle de calendrier kamite. Il est temps que les Africains se situent dans leur paradigme de pensée. Ce calendrier devient donc une nécessité absolue pour les nations kamites, et nous recommandons à tous les Noirs du monde entier de l’utiliser et de le maitriser. Nous demandons aux nations kamites qui s’émancipent de l’impérialisme étranger d’utiliser ce calendrier comme base de leur repère.

Les anciens égyptiens mettaient un accent particulier sur l’agriculture. C’est pourquoi le découpage de leur calendrier obéit aux grandes phases agricoles, et le poids que le fleuve Nil a joué dans la civilisation égyptienne. Le calendrier kamite a trois saisons : Akhet, Peret et Shemou. Chaque saison a 4 mois.

-          Akhet : La saison des crues

Chaque année les eaux d’Iterou (Le Nil) débordaient leurs lits, autour du 13 juillet, et les crues duraient entre 100 et 120 jours (4 mois du calendrier kamite). Cette période est la première du calendrier kamite. Les crues du Nil apportaient en Égypte le limon  noir et autres éléments fertiles venants de l’intérieur de l’Afrique. Il faut préciser que l’Egypte est désertique. L’apport des éléments fertiles était donc très important pour nos ancêtres égyptiens. C’est pourquoi ils accordaient une grande importance aux crues du Nil, qui fertilisaient les vallées du pays. Le fait que les éléments fertiles, tout comme l’origine de leur civilisation viennent de l’intérieur de l’Afrique, les Egyptiens orienteront tous leurs rites vers la bienveillante Afrique subsaharienne.

-          Peret : La saison de culture et de germination

Cette saison est aussi appelée la saison d’Iver. Le Nil apportait l’abondance à l’Egypte. Une fois les crues achevées, les anciens Egyptiens procédaient à la culture des vallées fertiles. La culture et le temps mis pour que les cultures poussent étaient environ de 4 mois. C’est pourquoi tout comme la première saison, la deuxième saison dure 4 mois. Le poids du Nil est capital dans la conception du calendrier kamite. C’est pourquoi ce calendrier est aussi appelé le calendrier nilotique.

-          Shemou : Saison des moissons

A partir du 8ème mois de l’année débutait les récoltes et la conservation. Cette période  s’étend elle aussi sur 4 mois. Ce qui fait que le calendrier kamite a au total 3 saisons de 4 mois chacune. L’image ci-dessous montre une présentation générale du calendrier kamite, avec ses trois saisons, contenant chacune ses 4 mois.


 

Les mois de l’année kamite

L’année kamite a 12 mois de 30 jours chacun plus 5 jours épagomènes. Les principaux mois sont :

-          DJEHOUTI

Djehouti est aussi appelé Thot. Ce mois rend hommage au dieu Djehouti (Thot). Djehouti est le messager des dieux, dieu de la lune, maître des lettres et des sciences, des inventions, porte-parole et archiviste des dieux. Il est le dieu de sagesse dont les larges connaissances sont associées à la magie, la musique, la médecine, l'astronomie, la géométrie, le dessin et l'écriture. Il est le fils de Khoum et de Neith. En choisissant Djehouti comme premier mois de l’année, les ancêtres ont voulu rendre hommage à la connaissance. C’est cette connaissance qui a été le fondement de la grande civilisation des anciens. Sans cette connaissance, ils n’auraient pas pu faire émerger une si puissante civilisation d’une terre désertique. Le savoir a toujours été célébré dans la terre égyptienne. C’est pourquoi le premier mois de leur calendrier vénère Djehouti, le dieu de la connaissance. Djehouti est le doué de tout savoir et de toute sagesse. Les autres divinités ont beaucoup de respect pour lui pour ses connaissances. Il est l'inventeur des sciences et des arts : l'arithmétique, l'arpentage, la géométrie, l'astronomie, la divination, la magie, la médecine et la chirurgie, la musique avec les instruments à cordes et à vent, le dessin et surtout l'écriture, sans laquelle l'humanité aurait couru le risque d'oublier ses doctrines et de perdre l'avantage de ses découvertes. Il est l'inventeur des hiéroglyphes. Il sert souvent d’arbitre  entre les dieux. Il est le garant de l’histoire, en notant la succession des souverains. Dans la lutte entre Horus et Seth, il guérit Horus quand Seth arrache un œil à ce dernier. Il protège Isis contre Seth pendant sa grossesse. Il intervient au tribunal d’Osiris, et parfois c’est lui qui pèse les cœurs des défunts dans la chambre des deux vérités, tâche qui normalement revient à Anubis. Il préside l'audition des morts. Le respect qu’on donne à Djehouti vient de son savoir illimité dans tous les domaines.

-          PAN IPET

 C’est le deuxième mois de l’année kamite. Il est aussi appelé Phaophi par les étrangers grecs. Le mois de PAN IPET doit son nom à la fête d’Opet qui était célébrée le deuxième mois des crues. Cette fête durait plusieurs jours. Elle durait 11 jours sous le règne de la reine Hatshepsout, et 27 jours sous le règne de Ramses III. Durant ce mois, la divinité du soleil Amon-Râ se déplaçait de Karnak à Louxor pour célébrer la belle fête d'Opet.

-          HOUT-HORO

C’est le troisième mois de l’année, encore appelé Hathor (appellation grecque). Ce mois signifie littéralement la maison d’Horus.  Hout-Horo est la déesse de l’amour, de la beauté, de la musique, de la maternité et de la joie. Elle aide les femmes à donner naissance, et intervient au jugement dernier. Elle est considérée comme l’œil du Dieu Râ. Elle est l’épouse du Dieu Horus. Elle était très vénérée et populaire en Egypte, au point où les ancêtres ont choisi son nom pour nommer le troisième mois du calendrier. Elle était aussi vénérée hors d’Egypte, en Nubie et à Canaan par exemple. Elle est représentée avec une tête de vache portant le disque solaire entre ses cornes. Elle est considérée comme étant à l’origine de la crue du Nil, ce qui renforce sa popularité, si on considère l’importance de la crue du Nil pour nos ancêtres. De nombreuses fêtes lui sont dédiées.

-          KA-HER-KA

C’est le quatrième mois de l’année kamite, encore appelé Khoiak. Simple précision : Les premiers noms que nous mettons pour les mois sont ceux donnés par les ancêtres Egyptiens. Les seconds sont plus des appellations étrangères, grecques, romaines ou coptes. Nous comprenons que dans le cadre d’un calendrier kamite, nous restons dans le cadre de l’appellation de nos ancêtres, mais en rappelant néanmoins les autres appellations, pour que si elles sont vus ailleurs, que cela ne crée pas de doute. Au cours du mois de Ka-her-ka se tenaient les mystères d’Osiris, pour commémorer les principaux épisodes de sa vie : assassinat par Seth, sa momification par Isis et Anubis et sa victoire sur la mort. Osiris a été assassiné par son frère Seth, divisé en plusieurs morceaux. Sa femme Isis a recollé les morceaux de son mari et l’a ramené à la vie. Sa résurrection a fait de lui le Dieu des dieux, régnant sur les vivants et les morts. Les morts doivent passer devant son tribunal pour être jugés. Pour les ancêtres, Osiris est le dieu martyr, et sa vie était célébrée. Le mois de Ka-Her-Ka leur permettait de rendre hommage au Dieu Osiris qu’ils vénéraient. La mort et la résurrection d’Osiris est transposé dans le domaine agricole. Les crues sont en train de s’achever pendant ce mois de Ka-her-ka, et s’annonce la saison des semailles. Les graines mises au sol doivent mourir et renaitre plus nombreuses, comme Osiris est mort et renait plus fort et plus puissant. La célébration des mystères d’Osiris est une demande à l’abondance des récoltes. Le nom du festival était Ka-Her-Ka, qui a donné son nom au mois.

-          TA-AABET

C’est le cinquième mois du calendrier kamite.

-          PA-N-MEKHEROU

  C’est le sixième mois de l’année kamite, encore appelé Meshir (appelation copte).

-          PA-N-IMANHOTEPOU

C’est le septième mois de l’année kamite, encore appelé Phaminoth, qui signifie celui d'Amenhotep. Ce mois rend hommage au pharaon Amenhotep, le père de Thoutmosis Ier, fils d’Ahmosis Ier et d’Ahmès-Nefertari. Amenhotep Ier signifie : Amon est satisfait. Les grecs l’appellent Aménophis. Il fait construire plusieurs temples et révolutionne le domaine funéraire en séparant la tombe de son temple funéraire. Amenhotep a mené des campagnes militaires pour étendre l’influence de l’Egypte pharaonique hors de ses frontières. Ce qui justifie sûrement le fait que les ancêtres le vénèrent au point de lui consacrer un mois dans le calendrier. Un grand nombre de ses statuettes ont été trouvées en Egypte actuelle et au-delà. Il aurait aussi agrandi le temple de Karnak. A sa mort, il a été divinisé, ainsi que sa mère Nefertari, qui est morte après lui. Des fêtes étaient organisées en Egypte en son honneur.

-          PA-N- RENNHOUT

C’est le huitième mois du calendrier kamite. Il est aussi appelé Pharmouti qui signifie celui de Rénénoutet.

-          PA-N-KHONSOU

C’est le neuvième mois de l’année kamite, encore appelé Pachon. Ce mois commémore la défaite du Dieu Seth, transformé en porc. Le porc a pour cela été assimilé à Seth, et aussi haï des Egyptiens que Seth lui-même. Mais malgré la haine pour le porc, nos ancêtres en consommaient. Lors du mois de Khonsou, les porcs étaient sacrifiés, pour symboliser la mort le Seth. Ce mois glorifie aussi le dieu Khonsou, un dieu à l’origine maléfique, terrifiant, associé aux maladies, mais qui avec le temps est devenu un dieu rassurant, protecteur et guérisseur, ainsi que le symbole du rajeunissement éternel.   Khonsou comptait de nombreux sanctuaires à travers l’Égypte. Son nom qui signifie « voyageur » fait référence à la lune qui voyage dans le ciel nocturne. En tant que dieu de la lumière de nuit, Khonsou prend soin des voyageurs nocturnes et il est invoqué pour les protéger contre les animaux sauvages qui errent pendant la nuit.

-          PA-N-INET

C’est le dixième mois du calendrier kamite. Il est encore appelé Payni ou Paoni (langue copte).

-          IP-IPI

C’est le onzième mois de l’année, encore connu sous le nom d’Epiphi. C’est le mois où les récoltes sont intenses dans toute l’Egypte pharaonique.

-          MESOUT-RÂ

C’est le douzième mois de l’année égyptienne. Il signifie la naissance de Râ. Râ est le Dieu suprême, créateur de toute chose et lui-même incréé.

Les décades et les jours

Chaque mois du calendrier kamite est divisé en 3 sous-périodes appelés les décades. Une décade est une période de 10 jours. Chaque mois à donc 3 décades. Pour un mois, on compte donc la première, la deuxième et la troisième décade. Une année a 36 décades, soit 360 jours, auxquels on ajoute les 5 jours épagomènes. Les jours épagomènes célèbrent la naissance des 5 principaux Dieux : Osiris, Horus, Seth, Isis et Nephtys. La journée du calendrier a 24 heures, soit 12 heures du jour et 12 heures de nuit, symbolisant le combat incessant entre Horus et Seth, chacun des deux gagnant à son tour.

Il faut préciser que dans la version du calendrier des ancêtres, les jours n’avaient pas de noms. Mais les premières organisations kamites qui ont travaillé sur ce calendrier ont décidé de rendre hommage à l’ennéade, qui est l’ensemble de neuf divinités égyptiennes qui ont donné naissance au genre humain, et d’ajouter à cette ennéade le Dieu suprême Râ. Nous nous situons donc dans la même logique. Les jours de la décade du calendrier kamites sont donc :

-          GEB

Geb est le premier jour de la décade du calendrier kamite. C’est le dieu de la Terre. Il est le fils de Shou (dieu de l'air) et de Tefnout (déesse de l'eau), mais aussi le frère et l'époux de Nout (la déesse du ciel). Geb et Nout étaient si proches que rien ne pouvait s'interposer entre eux. Les deux divinités donnent naissance à Osiris, Seth, Isis et Nephtys. Geb est aussi le Dieu de la terre, des plantes et des minéraux. Il est le symbole de la royauté. Il est le premier roi de l'Égypte. Il est juge du tribunal divin lors des affrontements entre son petit-fils Horus et son fils Seth en vue d'accéder au trône d'Osiris.

-          NOUT

Nout est le deuxième jour du calendrier kamite, en honneur à la déesse Nout. Elle est la fille de Shou et Tefnout, et la sœur jumelle de Geb. Elle est la mère d’Osiris, Seth, Isis et Nephtys. C’est la déesse céleste. Elle incarne le ciel. Sa colère est le tonnerre, ses larmes la pluie. Nout est aussi une déesse des morts. Elle dévore chaque soir le Soleil et le restitue chaque matin. Geb (la terre) et Nout (le ciel) étaient si amoureux que Râ a décidé de les séparer. Mais Nout était enceinte de quatre enfants : Osiris, Isis, Nephtys, Seth. Râ décide que ces enfants ne doivent pas naitre au cours d’aucun des 360 jours de l’année solaire. C’était condamner Nout à ne jamais accoucher. Mais Thot créa cinq jours supplémentaires, et c’est au cours de ces jours que les 4 enfants de Nout ont pu venir au monde, et plus tard Horus. Ces jours sont appelés les jours épagomènes.

-          SHOU

Shou est la troisième journée de la décade du calendrier kamite. C’est le dieu de l’air. Shou et Tefnout sont les enfants d'Atoum Râ, le Dieu créateur et incréé. Atoum était un dieu en même temps mâle et femelle, ce qui lui a permis de donner naissance à Shou et Tefnout. Les deux sont le premier couple divin, et les parents de Geb et Nout. Shou en est la substance vivifiante, le souffle vital, le principe de vie même. Il commande aux vents.

-          TEFNOUT

Tefnout est le quatrième jour de la décade du calendrier, honorant la déesse tefnout. Tefnout est la déesse de la pluie, de la rosée, des nuages et de l’eau. Elle incarne l’humidité. Elle est l’épouse de Shou (dieu de l’air), la mère de Geb (dieu de la terre) et Nout (déesse du ciel). Avec son mari et ses enfants, Tefnout forme les 4 éléments primordiaux. Tefnout est néanmoins jalouse des éléments donnés à ses enfants. Enervée, elle s’enfuie au désert. Râ envoie la chercher.

-          WSIR (OSIRIS)

Wsir est le cinquième jour de la décade. Il rend hommage à Osiris. Osiris est le fils de Geb et de Nout. Il dirige l’Egypte avec sa sœur et épouse Isis. Il est l’inventeur de l'agriculture et de la religion. Son règne est bienfaisant et civilisateur. Il remplace son père Geb sur le trône d’Egypte. Mais son frère Seth le conteste et l’assassine. Il est ressuscité par sa femme Isis. Il devient le souverain du monde des morts, et tous les défunts doivent passer devant son tribunal. Osiris est le dieu de la vie éternelle et du royaume des morts.

-          ASET (ISIS)

C’est la sixième journée de la décade du calendrier kamite. Elle rend hommage à Isis, l’épouse d’Osiris. Après que Seth ait tué son mari et jeté les morceaux dans le Nil, sa femme Isis décide de ressusciter son mari. Elle engage un intense travail de recherche des morceaux de son mari, et parvient à les collecter pour redonner vie à son mari Osiris. Elle parvient à concevoir de leur fils Horus avec son mari ressuscité. Elle parvient aussi à protéger son fils Horus contre la colère de son frère Seth. Osiris, Isis et Horus forment la sainte trinité égyptienne. Osiris est le dieu père, Isis la déesse mère et Horus le dieu fils. L’influence d’Isis a traversé les frontières d’Egypte et elle était vénérée presque partout dans le monde.

-          SETH

Seth est la septième journée de la décade du calendrier kamite. Cette journée rend hommage au dieu Seth. Seth reçoit en héritage de son père Geb le désert tandis qu’Osiris reçoit le trône d’Egypte et les terres fertiles de la vallée du Nil. Seth devient jaloux et tue Osiris. Horus, le fils d’Osiris engage une guerre contre Seth. Seth est vaincu dans cette lutte. Seth symbolise le mal. Il est un dieu du ciel, du désert, de la tempête, du désordre et de la guerre. C'est un personnage rusé. Il incarne la violence et le désordre nécessaires et créateurs. Au cours d’une lutte, il arrache l’œil de son neveu Horus. Les ancêtres ont gardé de lui une attitude mitigée. Malgré son caractère maléfique, il est vénéré. L’antagonisme des deux dieux (Seth et Horus) illustre la double nature du Pharaon qui unit en sa personne ces deux forces contraires, mais complémentaires. Si Horus est le dieu de l’ordre, Seth est celui de la force violente et déchaînée que le pharaon déploie contre ses ennemis. Seth est aussi le protecteur du Dieu créateur Râ. Il combat le serpent Apophis et participe donc à la bonne marche du monde.

-          NEPHTYS

Nephtys est la huitième journée de la décade du calendrier kamite, en honneur à la déesse Nephtys. Cette dernière est la déesse protectrice des morts en veillant sur le sarcophage. Quand son mari Seth tue Osiris, Nephtys aide sa sœur Isis à reconstituer les morceaux de leur frère Osiris. Nephtys est cruciale à la mort. Avec Isis, Nephtys est la compagne nécessaire du défunt lors de son dernier voyage. Les démons tremblent de peur devant les deux déesses, ce qui permet au défunt de naviguer sans problème vers le tribunal d’Osiris. Elle est aussi la déesse protectrice du pharaon. Nephtys est aussi la déesse de la bière. Elle est une déesse qui donne au pharaon le pouvoir de voir ce qui est caché par la lumière de la lune.

-          HORUS

Horus est le neuvième jour de la décade. Il honore le dieu Horus. Ce dernier est le fils d’Osiris et d’Isis. Il mène une lutte éternelle contre son oncle Seth pour le trône de l’Egypte. Il sort victorieux de cette lutte, et les autres divinités tranchent en sa faveur.

-         

Râ est la dixième journée de la décade. Elle honore le Dieu Atoum Râ, celui qui a tout crée. Il est en même temps homme et femme, ce qui lui a permis de donner naissance à Shou et Tefnout. Râ est le dieu solaire.

Les jours épagomènes

Comme signalé précédemment, le calendrier kamite a 12 mois de 30 jours chacun, plus cinq jours épagomènes. Les 5 jours épagomènes célèbrent la naissance des divinités Osiris, Isis, Seth Horus et Nephtys. Ces jours glorifient la force de l’amour, qui est prête à tout surpasser. Nout et Geb se sont tellement aimés que le Dieu suprême Râ a tenté de les diviser, mais n’a pas pu. Nout était enceinte. Pour les punir, Râ a décidé que Nout n’accouchera à aucun des 12 mois de l’année, la condamnant à ne jamais accoucher. Djehouy (Thot) l’a aidé en créant 5 jours de plus. C’est au cours de ces jours qu’elle a pu accoucher Osiris, Seth, Nephtys et Isis. Et plus tard, Horus naitra le cinquième de ces jours. Ces jours ajoutés aux 12 mois de l’année sont appelés les jours épagomènes.

 Le calendrier ci-dessous présente le premier mois de l’année kamite, le mois de Djehouti, avec ses 3 décades et ses dix journées par décade, soit 30 jours.

 

Il est facile de lire ce calendrier. Après la présentation du titre du calendrier, le slogan panafricain et les logos des organisations, se présente le calendrier kamite proprement dit. La première ligne présente la saison du calendrier où se trouve le mois. La deuxième ligne présente le nom du mois et son numéro dans le décompte des mois. Ensuite vient les dix journées de la décade. Les chiffres qui sont en police plus grande sont les numéros des journées kamites. Juste en bas de ces numéros se trouvent de jolis prénoms kamites que nous pouvons donner à nos enfants pour rompre avec l’impérialisme culturel des étrangers, qui nous imposent leurs noms. Juste en dessous du nom kamite, nous avons la correspondance de la journée dans le calendrier grégorien. Cette correspondance facilite la vulgarisation et l’utilisation du calendrier.

Nos ancêtres lisaient juste le numéro du mois, ensuite la saison et enfin le numéro de la journée. Si nous voulons par exemple lire le premier août (correspondance en calendrier grégorien), nous lirons :     1 AKHET 14. 1 étant le premier mois, Akhet montrant la saison et 14 le numéro du jour dans le mois. Cette présentation de nos ancêtres ne précise pas l’année, ni le nom du jour. Ces éléments sont pourtant très importants du point de vue historique. C’est pourquoi nous proposons une autre lecture plus complète, intégrant tous les éléments nécessaires. Nous proposons le nom de la journée, ensuite le  numéro de la journée dans le calendrier kamite, suivi du nom du mois, et enfin de l’année. Pour nous, la saison n’est pas très importante. La même journée sus-évoquée se lira donc : Tefnout, 14 Djehouti 6260.

La datation dans le calendrier kamite

Il est urgent de situer les événements dans notre calendrier. Pour le faire, il faut diviser notre calendrier en deux grandes périodes. Le calendrier commence -4236, année d’invention de ce calendrier sidéral. Un calendrier sidéral est un calendrier basé sur les astres, et plus précisément les étoiles. Notre calendrier étant basé sur l’étoile Sothis est donc un calendrier sidéral. -4236 du calendrier grégorien correspond donc à l’an zéro de notre calendrier. Les années qui viennent avant cette date porteront le signe – ou bien Av ICa, pour dire avant invention du calendrier. Les années qui viennent après portent le signe Ap ICa, pour signifier après invention du calendrier. Le point zéro est donc le point de départ. Les années qui viennent avant commenceront par -1, puis -2 et ainsi de suite. Les années qui viennent après porteront le signe +, que nous pouvons choisir de ne pas mettre. La chronologie de notre calendrier se présentera donc comme ceci.




Cette image n’est que le repère de notre calendrier. Il faut situer les événements dans le calendrier. Puisque la connaissance des événements est encore selon le calendrier grégorien, nous sommes forcés de faire une correspondance totale avec le calendrier grégorien pour pouvoir situer les événements. Et pour le faire de manière plus aisée, nous allons nous appuyer sur les cycles sothiaques. Nous savons déjà qu’un cycle sothiaque a 1460 jours, plus un jour ajouté par les ancêtres, ce qui fait 1461 jours. Durant un cycle sothiaque, le nombre d’années du calendrier grégorien et kamite s’égalisent. Nous avons vu que les quarts de jours qui s’ajoutent chaque année s’absorbent au bout d’une période de 1460 ans dans le calendrier kamite, tandis que le calendrier grégorien l’absorbe après chaque 4 ans en ajoutant une journée appelée année bissextile. Donc au bout d’une période de 1460 ans, les calendriers grégorien et kamite absorbent le quart de jour de chaque année en créant une nouvelle année de plus. Précisons que les journées bissextiles du calendrier grégorien, au bout d’une période de 1460 ans, donnent un total d’une année entière de 365 jours ajoutée, tout comme le calendrier kamite. La correspondance est la suivante.




Si les deux calendriers s’égalent en une période de 1461 ans, alors nous prendront cette période comme base de datation des événements. Il nous suffira donc de délimiter les dates à l’intérieur des cycles sothiaques. Nous avons vu plus haut que nous prenons le 19 juillet comme date de départ de notre calendrier. Notre calendrier débute donc le 19 juillet de l’an -4236. Chaque année kamite a 365 jours. Aucune des journées que nous avons ajoutées pour faire la correspondance avec le calendrier grégorien ne sera considérée. Nous ne considérons que la configuration de notre calendrier, c’est-à-dire un calendrier de 365 jours par an, repartis en 12 mois de 30 jours chacun. Nous sommes au 5ème cycle sothiaque (5844 de notre calendrier à 7305, comme le précise l’image ci-haut).

L’année actuelle de notre calendrier

Avant d’arriver à la correspondance globale, il faut savoir l’année actuelle dans notre calendrier. Notre année commence en -4236 du calendrier grégorien. Nous sommes en 2024 du calendrier grégorien. Si nous prenons le 19  juillet  -4236 du calendrier grégorien comme le point de départ du calendrier kamite, nous sommes en 2024 du calendrier grégorien, soit une période de 6260 ans si on veut faire la correspondance exacte avec le calendrier grégorien. Nous avons vu plus haut que les deux calendriers s’égalisent en une période de 1461 ans, qui est le cycle sothiaque. Donc de -4236 jusqu’à 2024, le calendrier grégorien est à 4 cycles sothiaques plus 416 années (4 cycles sothiaques faisant 5844 ans, et nous situant en l’an 1608 du calendrier grégorien. Or nous sommes en 2024.

Et si nous faisons 2024-1608, nous verrons que nous avons déjà consommé 416 années du calendrier grégorien.) Précisons aussi la 416ème année n’est pas achevée, puisqu’on n’est pas encore le 18 juillet 2024.) Il faut donc trouver le nombre d’années kamites. Nous convertissons les 416 années du 5ème cycle en cours en nombre de jours. Nous posons donc 416x365 = 151.840 jours. Nous savons que chaque 4 ans, le calendrier grégorien ajoute une journée. En une période de 100 ans, cela fait 25 jours ajoutés. En 416 ans, cela fait 104 jours ajoutés. Ce qui donne en tout 151.944 jours (151.840 +104). Nous avons pris le 19 juillet comme point de départ de notre calendrier. Ce qui veut dire que cette année en cours s’achève le 18 juillet 2024, pour que le 19 juillet, une autre année commence. A la date d’aujourd’hui nous sommes le 25 janvier 2024. Nous n’avons pas encore achevé l’année qui a débuté depuis le 19 juillet 2023. Or dans les calculs nous avons intégré 2024. Nous retirons les mois que nous n’avons pas encore consommés de nos calculs. Il s’agit de janvier (6 jours), février (29 jours), mars (31 jours), avril (30 jours), mai (31 jours), juin (30 jours) et juillet (18 jours). Ce qui fait un total de 175 jours non consommés dans cette année en cours. Il faut retrancher ces jours du cycle sothiaque en cours pour trouver le nombre de jours exacts déjà consommés. Nous allons donc faire 151944-175=151769 jours déjà consommés dans le calendrier grégorien au cours de ce 5ème cycle sothiaque.

Dans le cycle sothiaque en cours, débuté le 19 juillet 1608 du calendrier grégorien, nous avons donc déjà utilisé 151769 jours. Puisque le calendrier kamite ne connait pas des années bissextiles, il faut retirer les 104 journées des années bissextiles de cette période sothiaque en cours. L’opération est : 151769-104=151665 jours. Il faut convertir ces jours en années du calendrier kamite, qui lui a 365 jours et ne connait pas des années bissextiles. Nous divisons donc 151665 jours par 365 jours pour trouver le nombre d’années kamites. Le résultat est 415.52 jours. La virgule ne nous permet pas de déterminer les années exactes. Mais nous avons déjà 415 années kamites utilisées. Pour trouver les jours qui restent après la virgule, nous multiplions les 415 journées par 365, ce qui donne 151475 jours. Nous faisons juste la soustraction entre le nombre de jours initial et les journées comprises dans les 415 années. L’opération est la suivante : 151665-151475=190 jours. Nous pouvons donc nous situer exactement sur notre calendrier.

-          Situons-nous d’abord sur le nombre d’années. Nous avons vu que ce cycle sothiaque commence en 5844 de notre calendrier. A cette date, on ajoute juste les 415 années de ce 5ème cycle sothiaque en cours. Ce qui fait 6259. Après cela, il y avait encore 190 jours consommés. Cela veut dire que nous avons achevé l’année 5259 jusqu’à entamer 190 jours sur la prochaine année qui est 6260. Nous sommes donc en l’an 6260 de notre calendrier.

-          Situons-nous maintenant à la journée exacte de notre calendrier correspondant à ce jour du 25 janvier 2024 du calendrier grégorien. Avec les calculs, nous avons déjà consommé 190 jours dans l’an 6260. Or un mois kamite a 30 jours. En divisant les 190 jours par 30, nous avons 6 mois consommés plus 10 jours au mois suivant, qui est le 7ème mois. Nous sommes donc au 7ème mois, et à la 9ème journée. Nous sommes donc au Râ, 10 PA-N-IMANHOTEPOU 6260. Nous voyons avec ces calculs, que notre nouvel an ne peut plus être en fonction du calendrier grégorien comme avant.

Sans la correspondance que nous venons de faire, il serait impossible de situer les événements sur notre calendrier. Avec ces précisions, il est plus facile de déterminer sa date de naissance et fixer les faits historiques sur le calendrier kamite, et de ce fait le rendre plus vivant et applicable facilement.

Pour situer les événements sur notre calendrier, nous avons considéré une période de 12 ans du calendrier kamite. Nous y joignons 12 années du calendrier grégorien et ses années bissextiles. Le processus est multiplié à l’infini pour faire une correspondance exacte des dates des deux calendriers. Ce travail n’est pas achevé et demande plus de moyens financiers. C’est pourquoi nous profitons pour lancer un appel aux frères et sœurs kamites et à toute personne de soutenir l’achèvement de ce travail de conception de la correspondance, ainsi que le soutien à nos multiples travaux pour la renaissance africaine. C’est une nécessité pour les Africains de soutenir les travaux que nous faisons. Personne ne construira notre renaissance à notre place. La Ligue Associative  Africaine et son organisation sœur la LIMARA (Ligue des Masses pour la Renaissance Africaine) attendent vos multiples contributions. Quand avec votre soutien le travail de correspondance sera achevé, nous le mettrons dans notre site web www.ligueaa.org. Il vous suffira de prendre une date du calendrier grégorien pour avoir sa correspondance dans le calendrier kamite. Nous pourrons plus facilement nous départir du calendrier grégorien et prendre appui sur notre propre calendrier pour dater nos événements. Chaque événement aura sa date exacte sur notre calendrier.

Conclusion

Résolument engagés dans le combat pour la Renaissance africaine, la Ligue Associative Africaine et la LIMARA ont fait un travail impressionnant durant leurs années d’existence. Il faut une rupture épistémologique avec la pensée étrangère, pour renouer avec la pensée vivifiante de nos ancêtres. La pensée étrangère doit juste venir en renfort à notre pensée. Le travail de la renaissance nécessite la contribution de tous. Il est clair que la Ligue Associative Africaine et la LIMARA, tout comme les autres organisations kamites ou panafricaines ne réussiront jamais si les Noirs à travers la planète ne soutiennent pas financièrement ces organisations et s’engagent dans leurs rangs. Sans ce soutien, nous resterons au niveau des idées, et les organisations seront condamnées à la chute. La Renaissance est un vaste programme qui engage la destinée d’un peuple. La nôtre est nécessaire. Les Noirs ne seront jamais respectés dans le monde s’ils ne réalisent pas leur renaissance, et dans cette réalisation, chacun doit jeter sa pierre à l’édifice. La Ligue Associative Africaine attend aussi que vous investissiez dans ses structures économiques alliées. Ce calendrier kamite n’est qu’un article. Dans notre site web www.ligueaa.org, vous aurez des centaines d’autres articles. Le combat continue…