Travaux dirigés Poésie 1ère et Tle (La poèsie)

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POESIE TD

 

Exercice 1 : Observez le texte suivant. À quels indices reconnaissez-vous que ce n'est pas un texte en prose ?

   Le ciel est, par-dessus le toit,

   Si bleu, si calme!

   Un arbre, par-dessus le toit,

   Berce sa palme.

 

   La cloche, dans le ciel qu'on voit,

   Doucement tinte.

   Un oiseau, sur l'arbre Qu'on voit,

   Chante sa plainte.

 

    Mon Dieu, mon Dieu, la vie est là,

    Simple et tranquille.

    Cette paisible rumeur-là

    Vient de la ville.

 

    - Qu'as-tu fait, ô toi que voilà

     Pleurant sans cesse,

     Dis, Qu'as-tu fait, toi que voilà

     De ta jeunesse?

 

P. Verlaine, Sagesse, 1881.

 

Exercice 2 : Dans le même poème, repérez comment est organisée chaque strophe : longueur des vers, disposition des rimes (aabb? abab? abba ?).

 

Exercice 3 : Voici une série de couples de mots. Dites s'ils peuvent ou non rimer.

plein/vin - lune/nuit - loup/vous - bu/repu - sourd/louche - étendard/guitare - fou/bouche - sable/nuisible - levant/plante - blême/aime

 

Exercice 4 : Pour chacune des rimes de l’exercice 1, dites si elles sont plates, croisées ou embrassées.

 

Exercice 5 : En plaçant les quatre mots : blond, long, terre, tonnerre, à la rime dans l'ordre que vous voudrez, composez une strophe en alexandrins qui évoque un paysage.

 

Exercice 6 : Ajoutez une strophe au poème de l'exercice 1 sur le même modèle en mettant à la rime les mots : rouge, bouge et aime.

 

Exercice 7 : Découpez les quatre vers suivants de façon à montrer qu'ils comportent 12 syllabes. Dites en quoi la prononciation du 3ème vers n'est pas tout à fait identique à la prononciation courante.

Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant

D'une femme inconnue, et que j'aime, et qui m'aime,

Et qui n'est, chaque fois, ni tout à fait la même

Ni tout à fait une autre, et m'aime et me comprend.

 

Exercice 8 :

 a) Est-ce que la strophe de l'exercice précédent pourrait appartenir à un sonnet ? Précisez pourquoi.

 b) Cherchez des mots qui pourraient être à la rime d'un sonnet et disposez-les dans l'ordre.

 

Exercice 9 :

La prononciation en deux syllabes distinctes de deux voyelles successives d'un même mot s'appelle...            

La diérèse.

La synérèse.

La diphtongue.                        

 ► Un énnéasyllabe est un vers de...           

Neuf syllabes.

Dix syllabes.

Onze syllabes.  

 ► Un quintil est une strophe de...  

Sept vers.

Six vers.

Cinq vers.         

 ► Une rime qui se termine par un –e muet est appelée...            

Rime féminine.

Rime masculine.

Rime embrassée.          

 ► La répétition du même son-voyelle est appelée...

L’assonance.

L’allitération.

Le hiatus.         

► La pause à l’intérieur d’un vers est appelée...   

La césure.

L’hémistiche.

La coupe.         

► Lorsque le sens du vers se termine au début du vers suivant, on dit qu’il y a...

Rejet.

Contre-rejet.

Enjambement.  

► C'est un poème de quatorze vers composant deux quatrains et deux tercets. Il s'agit...      

De la ballade.

De l'ode.

Du sonnet.       

► Quand une rime est constituée de deux phonèmes (deux sons), on dit que c’est...    

Une rime riche.

Une rime pauvre.

Une rime suffisante.    

► Un e muet (caduc) associé aux terminaisons « -e », « -es », « -ent » ne compte pas comme une syllabe quand il est...

À l'intérieur du vers.

En fin du vers.

Le e caduc n’est jamais compté comme une syllabe.

 

► Les rimes A B B A sont appelées...         

Rimes croisées.

Rimes embrassées.

Rimes suivies (ou plates).        

► Un vers de huit syllabes est appelé...      

Un octomètre.

Un heptamètre.

Un hexamètre.

► Depuis les Symbolistes, c’est un système de vers irréguliers, non rimés, organisés selon les rapports des sonorités et l'expressivité rythmique. Il s’agit des...

Vers réguliers.

Vers libres.

Vers mesurés.   

► La rencontre de deux voyelles appartenant à des syllabes différentes, à l'intérieur d'un mot est appelée...       

Rime intérieure.

Accent phonétique.

Hiatus.  

► Ce genre de poésie est un poème élogieux, élégiaque ou satirique, destiné en principe à servir d'inscription funéraire à la mémoire de quelqu'un. On parle...

Du rondeau.

De l'épître.

De l'épitaphe.   

 

Exercice 10 :

-          Recopiez les deux premiers vers des poèmes dont le titre suit : Bal des pendus, Ophélie.

-          Séparez les syllabes par des tirets.

-          Respectez les liaisons.

-          Indiquez sous chaque syllabe un numéro.

-          Indiquez pour chacun de ces vers le nombre de pieds qu'il contient.

-          Formulez les règles de versification concernant le "e" muet et la diérèse, lorsque vous les rencontrez

Ma bohème

Je m'en allais, les poings dans mes poches crevées ;

Mon paletot aussi devenait idéal ;

J'allais sous le ciel, Muse, et j'étais ton féal ;

Oh ! là là ! que d'amours splendides j'ai rêvées !

 

Mon unique culotte avait un large trou.

Petit-Poucet rêveur, j'égrenais dans ma course

Des rimes. Mon auberge était à la Grande-Ourse.

Mes étoiles au ciel avaient un doux frou-frou

 

Et je les écoutais, assis au bord des routes,

Ces bons soirs de septembre où je sentais des gouttes

De rosée à mon front, comme un vin de vigueur ;

 

Où, rimant au milieu des ombres fantastiques,

Comme des lyres, je tirais les élastiques

De mes souliers blessés, un pied près de mon cœur !

 

Les poèmes :

Bal des pendus

Dansent, dansent les paladins,

Les maigres paladins du diable,

Les squelettes de Saladins.

 

Messire Belzébuth tire par la cravate

Ses petits pantins noirs grimaçant sur le ciel,

Et, leur claquant au front un revers de savate,

Les fait danser, danser aux sons d'un vieux Noël!

 

Et les pantins choqués enlacent leurs bras grêles:

Comme des orgues noirs, les poitrines à jour

Que serraient autrefois les gentes damoiselles,

Se heurtent longuement dans un hideux amour.

 

Hurrah, les gais danseurs qui n'avez plus de panse!

On peut cabrioler, les tréteaux sont si longs!

Hop, qu'on ne cache plus si c'est bataille ou danse!

Belzébuth, enragé, racle ses violons!

Au cabaret vert

 

Cinq  heure du soir

 

Depuis huit jours, j’avais déchiré mes bottines

Aux cailloux des chemins. J’entrais à Charleroi.

– Au Cabaret-Vert : je demandai des tartines

De beurre et du jambon qui fût à moitié froid.

 

Bienheureux, j’allongeai les jambes sous la table

Verte : je contemplai les sujets très naïfs

De la tapisserie. – Et ce fut adorable,

Quand la fille aux tétons énormes, aux yeux vifs,

 

– Celle-là, ce n’est pas un baiser qui l’épeure ! –

Rieuse, m’apporta des tartines de beurre,

Du jambon tiède, dans un plat colorié,

 

Du jambon rose et blanc parfumé d’une gousse

D’ail, – et m’emplit la chope immense, avec sa mousse

Que dorait un rayon de soleil arriéré.

 

Ô durs talons, jamais on n'use sa sandale!

Presque tous ont quitté la chemise de peau ;

Le reste est peu gênant et se voit sans scandale.

Sur les crânes la neige applique un blanc chapeau :

Le corbeau fait panache à ces têtes fêlées,

Un morceau de chair tremble à leur maigre menton :

On dirait, tournoyant dans les sombres mêlées,

Des preux raides heurtant armures de carton.

 

Hurrah, la bise siffle au grand bal des squelettes !

Le gibet noir mugit comme un orgue de fer!

Les loups vont répondant, des forêts violettes :

À l'horizon, le ciel est d'un rouge d'enfer...

 

Holà, secouez-moi ces capitans funèbres

Qui défilent, sournois, de leurs gros doigts cassés

Un chapelet d'amour sur leurs pâles vertèbres :

Ce n'est pas un moustier ici, les trépassés !

 

Oh! Voilà qu'au milieu de la danse macabre

Bondit, par le ciel rouge, un grand squelette fou

Emporté par l'élan : tel un cheval se cabre:

Et, se sentant encor la corde raide au cou,

 

Le dormeur du val

 

C’est un trou de verdure où chante une rivière,

Accrochant follement aux herbes des haillons

D’argent ; où le soleil, de la montagne fière,

Luit : c’est un petit val qui mousse de rayons.

 

Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue,

Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,

Dort ; il est étendu dans l’herbe, sous la nue,

Pâle dans son lit vert où la lumière pleut.

 

Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme

Sourirait un enfant malade, il fait un somme :

Nature, berce-le chaudement : il a froid.

 

Les parfums ne font pas frissonner sa narine ;

Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine,

Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit.

 

Il crispe ses dix doigts sur son fémur qui craque

Avec des cris pareils à des ricanements,

Puis, comme un baladin rentre dans la baraque,

Rebondit dans le bal au chant des ossements.

 

Au gibet noir, manchot aimable,

Dansent, dansent les paladins,

Les maigres paladins du diable,

Les squelettes de Saladins.

 

 

Ophélie

I

Sur l’onde calme et noire où dorment les étoiles

La blanche Ophélia flotte comme un grand lys,

Flotte très lentement, couchée en ses longs voiles…

– On entend dans les bois lointains des hallalis.

 

Voici plus de mille ans que la triste Ophélie

Passe, fantôme blanc, sur le long fleuve noir;

Voici plus de mille ans que sa douce folie

Murmure sa romance à la brise du soir.

 

Le vent baise ses seins et déploie en corolle

Ses grands voiles bercés mollement par les eaux;

Les saules frissonnants pleurent sur son épaule,

Sur son grand front rêveur s’inclinent les roseaux.

 

Les nénuphars froissés soupirent autour d’elle;

Elle éveille parfois, dans un aune qui dort,

Quelque nid, d’où s’échappe un petit frisson d’aile :

– Un chant mystérieux tombe des astres d’or.

 

II

Ô pâle Ophélia ! belle comme la neige !

Oui tu mourus, enfant, par un fleuve emporté!

– C’est que les vents tombant des grands monts de Norwège

T’avaient parlé tout bas de l’âpre liberté;

 

C’est qu’un souffle, tordant ta grande chevelure,

A ton esprit rêveur portait d’étranges bruits;

Que ton cœur écoutait le chant de la Nature

Dans les plaintes de l’arbre et les soupirs des nuits;

 

C’est que la voix des mers folles, immense râle,

Brisait ton sein d’enfant, trop humain et trop doux ;

C’est qu’un matin d’avril, un beau cavalier pâle,

Un pauvre fou, s’assit muet à tes genoux !

 

Ciel! Amour! Liberté! Quel rêve, ô pauvre folle !

Tu te fondais à lui comme une neige au feu :

Tes grandes visions étranglaient ta parole

– Et l’infini terrible effara ton oeil bleu !

 

III

– Et le poète dit qu’aux rayons des étoiles

Tu viens chercher, la nuit, les fleurs que tu cueillis,

Et qu’il a vu sur l’eau, couchée en ses longs voiles,

La blanche Ophélia flotter, comme un grand lys.

 

Exercice 11 : Donnez du rythme à ce texte

C'est un trou de verdure où chante une rivière,

Accrochant follement aux herbes des haillons

D'argent ; où le soleil, / de la montagne fière,

Luit : c'est un petit val qui mousse de rayons.

 

Exercice 12 : Quelles différences constatez-vous entre l'octosyllabe et l'alexandrin, du point de vue du nombre et de l'agencement des coupes? Dégagez la règle classique régissant l'accentuation de l'alexandrin.

 

Exercice 13 :

-          Étudiez les coupes de l'alexandrin respectivement dans les 4 premières strophes d'Ophélie et Ma bohème

-          Placez les césures et matérialisez-les par une barre oblique : / .

 

Exercice 14 :

- Repérez les enjambements, rejets et contre-rejets dans Au cabaret vert. Placez une => à la fin du vers pour matérialiser les enjambements. Encadrez les rejets et contre-rejets.

- Quel rythme d'ensemble confèrent-ils au poème? En quoi ce rythme correspond-il au sens et au ton du texte?

 

Exercice 15 : Repérez les rejets et les contre-rejets dans Le dormeur du val, Au cabaret vert, Ma bohème. Montrez que le plus souvent, les termes mis en relief par le rejet sont des mots-clés. C'est à dire des mots qui contribuent fortement au sens du texte, des mots qui appartiennent à l'un des champs lexicaux les plus significatifs

 

 

Exercice 17 :

-          Combien de sons distincts comptez-vous dans le mot « Ophélia », au second vers ? Combien de pieds ? 

-          Les consonnes de ce mot sont répétées dans le vers 2 : dans quels mots ? comment appelle-t-on ce procédé de versification, quel est l’effet produit ?

-          c) Montrez que ce procédé n’affecte pas seulement le vers 2 mais s’élargit à l’ensemble du poème. Dans quel but Rimbaud procède-t-il de cette façon ? 

-          Un autre procédé de versification, qu’on appelle « la rime brisée », consiste, dans un poème en alexandrins, à établir un effet de rime ou au moins d’assonance à la fin des hémistiches. Montrez que Rimbaud utilise ce procédé dans la première partie : pour cela, placez les césures et analysez les sons que vous y trouvez. 

 

 

Exercice 18 : Complète les phrases ci-dessous.

Pour moi, la poésie c’est .......................................................................................... ....................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................

Il est très difficile de donner une définition précise de la poésie. Cependant, retenons que la poésie est un ................ littéraire rédigé en .................... ou en ................. (forme libre de la poésie) et dont l’importance est accordée à la ......................, c’est-à-dire à ce qui est raconté. Un poème classique est toujours séparé en ........................ . Une ........................dans la poésie correspond à un ........................dans un texte. Dans chaque ........................ il y a plusieurs ........................ . Un........................ en poésie correspond à une ........................ de paragraphe dans un texte. Chaque........................ est formé de ........................ . Un........................ est le nom donné à une ........................ dans un poème. Chaque ........................ se termine de façon à former une........................ avec un ou plusieurs des autres vers de la même........................ .

 

Exercice 19 : Dans le poème suivant, repère une strophe, un vers et deux mots qui riment ensemble.

Le temps a laissé son manteau.

De vent, de froidure et de pluie,

Et s’est vêtu de broderie,

De soleil luisant, clair et beau.

 

Il n’y a bête, ni oiseau

Qu’en son jargon ne chante ou crie :

Le temps a laissé son manteau.

 

Rivière, fontaine et ruisseau

Portent en livrée jolie,

Gouttes d’argent d’orfèvrerie,

Chacun s’habille de nouveau :

Le temps a laissé son manteau.

 

Charles d’ORLEANS, Rondeau.

 

 

 

Exercice 18 : Nommez ces différentes strophes

Strophe d’un seul vers = monostique ou vers solitaire

Strophe de deux vers = ....................................................................................................................

Strophe de trois vers = ....................................................................................................................

Strophe de quatre vers = ....................................................................................................................

Strophe de cinq vers = ....................................................................................................................

Strophe de six vers = ....................................................................................................................

Strophe de sept vers = ....................................................................................................................

Strophe de huit vers = ....................................................................................................................

Strophe de neuf vers = ....................................................................................................................

Strophe de dix vers = ....................................................................................................................

 

Exercice 19: Lis ce poème de Pierre de Ronsard et nomme les strophes

 

Ode à Cassandre

 

Mignonne, allons voir si la rose

Qui ce matin avait déclose

Sa robe de pourpre au Soleil,

A point perdu ceste vesprée

Les plis de sa robe pourprée,

Et son teint au votre pareil.

 

Las ! Voyez comme en peu d'espace,

Mignonne, elle a dessus la place

Las ! Las ses beautés laissé choir !

Ô vraiment marâtre Nature,

Puis qu'une telle fleur ne dure

Que du matin jusques au soir !

 

Donc, si vous me croyez, mignonne,

Tandis que votre âge fleuronne

En sa plus verte nouveauté,

Cueillez, cueillez votre jeunesse :

Comme à ceste fleur la vieillesse

Fera ternir votre beauté.

 

Exercice 20 : Nommez les différents pieds de vers

Vers d’un seul pied : ....................................................................................................................

Vers de deux pieds :  ....................................................................................................................

Vers de trois pieds :   ....................................................................................................................

Vers de quatre pieds : ....................................................................................................................

Vers de cinq pieds : .......................................................................................................................

Vers de six pieds : ..........................................................................................................................

Vers de sept pieds : .........................................................................................................................

Vers de huit pieds : ........................................................................................................................

Vers de neuf pieds : .......................................................................................................................

Vers de dix pieds : .........................................................................................................................

Vers de onze pieds : ......................................................................................................................

Vers de douze pieds : ....................................................................................................................

Exercice 21 : Voici trois extraits de poèmes. Compte le nombre de syllabes des vers qui les composent puis détermine les types de vers utilisés.

« Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne, .............................................................................

Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attends. ..................................................................................................

J'irai par la forêt, j'irai par la montagne. .........................................................................................................

Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps. » ...........................................................................................

Victor Hugo, Les Contemplations.

 

Type de vers = ...........................................................................................................................

 

« Qu'elle était belle, ma frégate, .......................................................................................................................

Lorsqu'elle voguait dans le vent ! ......................................................................................................................

Elle avait, au soleil levant, .................................................................................................................................

Toutes les couleurs de l'agate ; ..........................................................................................................................

Ses voiles luisaient le matin................................................................................................................................

Comme des ballons de satin. » ............................................................................................................................

Alfred de Vigny, Poésies antiques et modernes.

 

Type de vers = ................................................................................................................................

 

« Ô bruit doux de la pluie ...................................................................................................................................

Par terre et sur les toits ! .....................................................................................................................................

Pour un coeur qui s'ennuie .................................................................................................................... ..............

Ô le chant de la pluie ! » .....................................................................................................................................

Paul Verlaine, Romances sans paroles.

 

Type de vers = ..............................................................................................................................

 

Exercice 22 : Lis les poèmes et répond aux questions

 

L'orage

 

Parmi les pommes d'or que frôle un vent léger

Tu m'apparais làhaut, glissant de branche en branche,

Lorsque soudain l'orage accourt en avalanche

Et lacère le front ramu du vieux verger.

 

Tu fuis craintive et preste et descends de l'échelle

Et t'abrites sous l'appentis dont le mur clair

Devient livide et blanc aux lueurs de l'éclair

Et dont sonne le toit sous la pluie et la grêle.

 

Mais voici tout le ciel redevenu vermeil.

Alors, dans l'herbe en fleur qui de nouveau t'accueille,

Tu t'avances et tends, pour qu'il rie au soleil,

Le fruit mouillé que tu cueillis, parmi les feuilles.

Emile Verhaeren

 

Déterminez :

1. Type de strophes : ........................................................................................................................

2. Type de vers : ............................................................................................................................

3. Indique, pour chaque strophe, l’agencement des rimes grâce aux lettres A et B et précise (à droite du poème) s’il s’agit de rimes plates, croisées ou embrassées.

4. Indique la qualité des rimes de la deuxième strophe (pauvres, suffisantes, riches)

 

L'ennemi

Ma jeunesse ne fut qu'un ténébreux orage,

Traversé çà et là par de brillants soleils ;

Le tonnerre et la pluie ont fait un tel ravage,

Qu'il reste en mon jardin bien peu de fruits vermeils.

 

Voilà que j'ai touché l'automne des idées,

Et qu'il faut employer la pelle et les râteaux

Pour rassembler à neuf les terres inondées,

Où l'eau creuse des trous grands comme des tombeaux.

 

Et qui sait si les fleurs nouvelles que je rêve

Trouveront dans ce sol lavé comme une grève

Le mystique aliment qui ferait leur vigueur ?

 

Ô douleur ! ô douleur ! Le Temps mange la vie,

Et l'obscur Ennemi qui nous ronge le coeur

Du sang que nous perdons croît et se fortifie !

 

Charles Baudelaire

 

Déterminez :

1-      Types de strophes : ....................................................................................................................

2-  Type de vers : ...........................................................................................................................

3-  Indique, pour chaque strophe, le schéma des rimes grâce aux lettres A et B et précise (à droite du  poème) s’il s’agit de rimes plates, croisées ou embrassées.

4-  Indique la qualité des rimes de la deuxième strophe (pauvres, suffisantes, riches)

 

Exercice 23 : crée un acrostiche et réalise un calligramme.

 

Exercice 24 : Indique le nombre de pieds (=syllabes) de chaque vers ainsi que la disposition de leurs rimes.

O temps, suspends ton vol, et vous heures propices, …………………………………………………

Suspendez votre cours, : ………………………………………………………………………………

Laissez-nous savourer les rapides délices, : …………………………………………………………..

Des plus beaux de nos jours. : ………………………………………………………………………….

 

Exercice 25. Lis cet extrait du poème « Melancholia » de Victor Hugo et réponds aux questions a) et b) :

… Où vont tous ces enfants dont pas un seul ne rit ?

Ces doux êtres pensifs que la fièvre maigrit ?

Ces filles de huit ans qu’on voit cheminer seules ?

Ils s’en vont travailler quinze heures sous des meules ; …

a) Quel que le thème de ce poème ? …………………………………………………………………

b) Dans quelle intention (= but) a-t-il été écrit ? :…..………………………………………………..

Compilé  par Yemele Fometio